Nos comptes-rendus de matchs

UNE VICTOIRE (INSUFFISANTE ?) QUI PERMET TOUT DE MÊME D’Y CROIRE ENCORE UN PEU…

Dimanche 26 novembre 2023, par EB.

Nos Manchots le savaient, ils se devaient de gagner et si possible avec la manière.
Valentin l’avait bien compris et il démarrait le match par une victoire 3-0 sur un des deux 12.
Théo, lui, retombait presque dans ses travers en perdant son premier match à la belle contre le second 12 malgré des sets remportés 11-2 et 11-4 ; peut-être le seul regret de la soirée. Edwin affrontait le leader adverse (13), impressionnant par sa qualité de balle (ou ses phrases en polonais je ne sais pas) mais se sortait de ce piège en l’emportant 3-1. Mike, en même temps, l’avait dit avant le match : “c’est le moment de faire le break !”. Aussitôt dit, aussitôt fait : il gagne son match contre le 10 après une belle remontada lors du deuxième set (10-5 => 10-10). 3-1 pour les Manchots Empereurs donc, le break est bel et bien fait.

L’avance allait être accentuée ensuite puisque Val réussissait à se défaire du deuxième 12 en trois petits sets encore quand Théo mettait un set de plus pour battre son adversaire. Edwin continuait de marquer son invincibilité dans l’antre des Manchots en gagnant le 10, 3-0. Mike, malheureux avec la perte du premier set alors qu’il menait 9-3 sur le 13 ne se relèverait pas dans ce match après cette occasion manquée : 6-2 pour l’équipe 1 avant les doubles.

BREAKING NEWS : Théo et Edwin gagnent leur double !

Ils l’attendaient depuis la 1ere journée : cette victoire en double était la bienvenue puisqu’elle apportait le point de la victoire quelques instants après celle de la doublette Val/Mike.
8-2 pour les Manchots, d’un point de vue comptable la victoire était bien là mais il fallait remporter davantage de matchs si nous voulions inquiéter Villeurbanne dans notre match à distance pour la 1ere place.

Edwin et Val s’en sortaient à merveille : Edwin gagnait 3-0 contre un 12 et restait donc invaincu à domicile pour cette phase : 9/9 dans la Manchots Arena et 16 victoires sur 18 possibles au total. Val remportait péniblement son dernier match contre le leader adverse mais empochait le 10e point de l’équipe !
Derrière, Theo gagnait facilement le 10 dans un match plutôt étrange (sans commentaires).
Mike, qui rappelons-le préfère faire 1/3 + le double, n’a pas dérogé à la règle en s’inclinant malheureusement dans un match à sa portée contre sans doute son jumeau de ping ! Dans une rencontre serrée, il s’inclinera 3-1 après avoir eu plusieurs balles de set pour mener 2-1.

Victoire avec autorité 11-3 sur cette équipe de Tricastin qui va sans doute descendre en PR en terminant 7e avec un goal average en sa défaveur. Tiens, du goal average parlons-en. À l’aube de cette 6e journée nous étions trois premiers ex aequo à 13pts : Villeurbanne, Le Teil et le Rhône Sportif donc. Si Le Teil a perdu l’Isle d’Abeau sur le plus petit des scores (8-6), Villeurbanne a gagné sa bataille avec St Genis 9-5 et reste donc devant au goal average même si nous les rattrapons un petit peu : 54 parties gagnées pour Villeurbanne contre 52 pour nos Manchots.

Nous nous sommes sabordés contre Valence la semaine dernière et cette erreur ne pardonne pas dans cette poule. Chaque match de chaque rencontre est primordial pour le goal average final. Alors oui, Villeurbanne n’a pas joué Tricastin au complet (un 7 remplaçant le 13) ni St Quentin (un 5 remplaçant le 12) ni même St Genis qui était privée de son leader (15 remplacé par un 11) mais ils sont devant même si nous les avons battu. Vous sentez cette légère amertume ? C’est normal.

Rendez-vous le 9 décembre contre Le Teil, très beau promu qui sera difficile de battre mais nous n’avons pas le choix : il faudra gagner pour espérer la 1ere place.

Pour les petits calculs : si Villeurbanne remporte son match contre Valence (tiens tiens…) 8-6, il faudra l’emporter 11-3. Si c’est 9-5 il faudra gagner 12-2, 10-4 => 13-1 et 11-3 => 14-0. Mathématiquement si Villeurbanne gagne 12-2 dans 2 semaines ils obtiendront dans tous les cas cette 1ere place tant espérée. L’obstacle sera de taille mais un nul ou une défaite des Villeurbannais ne nous obligerait pas à devoir sortir la calculette.

Réponse le 9 décembre.

PREMIERE DEFAITE DE LA SAISON, ESPERONS LA DERNIERE, POUR LES MANCHOTS EMPEREURS

Dimanche 19 novembre 2023, par EB.

Ils l’avaient dit, ils n’étaient pas en forme ; Valentin avouant dès le départ que si la montée n’avait pas été encore jouable, il ne serait pas venu. Mike, lui, était très en forme mais plutôt la veille jusqu’à 3h du matin.
C’est dans cette atmosphère, où les Manchots étaient tous un peu endormis, que nous partions direction Valence. Et cette équipe allait nous surprendre.

De bonnes sensations à l’échauffement nous venions de passer à une totale absence de Val pour son premier match face au 17, défait en 3 sets secs sans qu’il ne rentre dans le match. De l’autre côté, maintenant que Theo avait pris l’habitude de gagner son 1er match, il n’allait pas s’arrêter et s’offrait une victoire contre un des 10.

“Peut-être un des tournants du match : la contre de Valentin à 10 que personne ne voyait venir.”

Derrière, Mike menait 2-0 contre le second 10 avant de se faire rejoindre 2-2 puis de s’incliner à la belle. Edwin batallait pour revenir à la belle justement et l’emporter contre le 12 adverse. Ensuite, peut-être un des tournants du match : la contre de Valentin à 10 que personne ne voyait venir. En 4 petites manches, notre leader s’inclinera, n’arrivant pas à imposer son jeu et à retrouver sa vitalité.

En parallèle, Theo remportait brillamment son premier set contre le 17 en balle haute, serein. La suite du match le serait un peu moins puisqu’il perdra 3-1 contre le leader adverse. 4-2 contre les Manchots, première fois de la saison qu’un tel scénario se produisait et il ne présageait rien de bon. Edwin gagnait facilement en moins de dix minutes contre un 10 (11-3, 11-6, 11-1) quand Mike perdait 3-1 dans une fin cruelle : alors qu’il menait 1-0 avec deux balles de 2-0, il sera défait 3-1.

La suite on la connaît tous : une victoire de la doublette Mike/Val et une défaire de la paire Theo/Edwin même si cette dernière s’est accrochée et perd à l’arrachée à la belle. 6-4 pour Valence, la tension se ressentait dans les travées de cette petite salle. Il fallait un miracle pour gagner mais l’espoir du match nul était permis.

Val sortait un match sérieux face au 12 en gagnant 3-1 et ramenait les Manchots Empereurs à 6-5. Edwin menait 2-0 sur le 17 en sortant un gros match mais ce V3 au soft dévastateur ne lâchait rien. Gagnant 2 sets à 1 mais mené 9-5, notre recrue en provenance d’Oullins revenait à 9-9 et avait les deux services pour lui. Malheureusement, hésitant à prendre temps mort, il ne profitera pas de cette occasion et s’écroulera à la belle par la suite. 7-5, le match nul était encore jouable.

Le suspense ne durera que trop peu de temps puisque Mike perdra son deuxième 10 de la soirée 3-0 quand Theo viendra limiter la casse pour nous éviter une défaite plus importante. Première défaite, par le plus petit écart et évidemment avec une grosse déception qu’on ne pouvait que difficilement masquer.
Le 17 en face était même “désolé”, “ne pensant pas gagner contre nous mais soulagé quand même”.

Cette défaite, combinée avec la victoire (surprise ?) de Villeurbanne contre l’Isle d’Abeau et celle du Teil contre Tricastin nous propulse à la 3e place au goal-average (13pts à égalité avec Villeurbanne et Le Teil).
Nous n’avons plus le destin entre nos mains et nous devons nous imposer contre Tricastin et Le Teil quoiqu’il arrive pour espérer cette montée en R2. Bravo à Valence qui a su s’accrocher jusqu’au bout.

LES MANCHOTS EMPEREURS SE DÉTACHENT ET DEVIENNENT SEUL LEADER DE LA POULE EN DÉCROCHANT UNE 4E VICTOIRE !

Dimanche 5 novembre 2023, par EB.

C’était un match piège face à une belle équipe de St Genis Laval qu’il ne fallait pas sous-estimer et tenir compte de leur classement dans cette poule très homogène.
Surtout qu’ils avaient décidé de laisser au repos un de leur 11 pour renforcer avec un 15 !
Mais notre équipe fanion négociait bien son début de rencontre pour mener d’emblée 4-0 !
Une perf à 15 pour Valentin, une perf à quasi 14 pour Théo et une perf de Mike à 12, le match démarrait de la meilleure des manières.

Ensuite, dans un match extrêmement serré, Valentin n’aura pas pu prendre sa revanche face au Michael adverse, lui qui avait déjà posé beaucoup de problèmes à notre leader il y a un an. Val ne lâchait rien, sauvait 2 balles de match à 10-8 contre lui mais devait s’incliner 12-10 malheureusement.
Quant à Théo, il venait de rééditer son exploit d’il y a 2 semaines en s’imposant avec la manière face au 15 adverse !
S’en suivaient les matchs de Mike et Edwin.
Mike s’avouait vaincu assez nettement quand dans le même temps Edwin venait à bout non sans mal du 12 ; la séparation en tremble encore…

6-2 avant les doubles, les manchots empereurs étaient sur le bon chemin.
Comme à son habitude, la paire Val/Mike pliait l’affaire facilement 3-0.
Et comme à son habitude également, celle de Théo/Edwin s’inclinait dans un match qui était pourtant à sa portée.
7-3, le nul était assuré mais nous n’étions pas rassasiés et il faut dire que nous avions pris goût à la victoire.

Valentin était en position favorable face au 11 et l’emportait assez facilement : 3-0.
C’est là qu’un match épique eu lieu, un match à montrer dans toutes les écoles de ping, un match digne d’un Félix Lebrun vs Ma Long !
Il s’agit bien entendu d’une ironie monstrueuse pour dénoncer un match “ignoble” entre un défenseur à picot long et un Edwin qui refusait d’attaquer et de prendre son coup droit.
Nous aurions même pu éventuellement utiliser la règle d’accélération lors de ce match mais c’était si beau à regarder…
Au final, c’est bien Edwin qui sortait gagnant de ce duel pour signer une perf à 15 et sa 11e victoire en 12 matchs.
Theo achevait sa très belle journée sur un sans faute, son premier de la phase et portait le score à 10-3 pour les locaux, chapeau l’artiste !
Malheureusement, dans un match indécis jusqu’à la belle, Mike s’inclinera contre l’autre Mike.
Il se murmure dans les travées du gymnase qu’il veut assurer son classement de 11 avant la montée en R2 ; c’est pour cette unique raison qu’il préfère ne gagner qu’un seul match + le double lors de chaque rencontre.

10-4 pour les Manchots, plus grosse victoire de la saison (pour l’instant) !
Cette 4e victoire consécutive, magnifique victoire d’équipe encore une fois il faut le souligner, permet à notre équipe d’être seule en tête de sa poule avant d’affronter Valence.
Il faudra, certes, se méfier du peloton derrière qui ne lâchera rien mais nous tenons à cette 1ere place et il faudra venir nous la prendre !
Bravo à tous, le mont Vinson semble plus que jamais à notre portée.

JOURNÉE 3 DES MANCHOTS EMPEREURS : QUEL EXPLOIT !

Dimanche 22 octobre 2023, par EB.

C’était sans doute LE match le plus important de la phase voire de la saison. Certains osaient même l’appeler “match de la montée” et nos Manchots Empereurs avaient coché cette date sur le calendrier depuis longtemps. Le rendez-vous était pris et nos joueurs ont répondu présents !

La composition de l’équipe ne bougeait pas, elle nous portait chance depuis le début, alors Valentin et Theo entraient en scène et allaient nous délivrer un beau spectacle. Val restait invaincu et allait infliger au 15 picoteux une défaite cinglante 3-1. Le 15 avouant après le match “qu’en 20 ans de ping il n’avait jamais vu ça : des blocs coupés de la part de Val, raquette à plat pourtant”.
De l’autre côté, Théo nous avait habitué à réaliser des belles lors de chaque 1er match de chaque rencontre. Il ne dérogera pas à la règle et, malgré 2 balles de match en sa faveur, il s’inclinera 13-11 à la belle. 1 balle de break ratée.
Au tour d’Edwin et Mike de jouer leur 1er match contre respectivement le 14 avec un picot et le 12 (ancien 17). Edwin démarrait en fanfare pour signer un 11-4 11-4, perdait la 3eme manche 11-9 mais finissait le travail 3-1. Quant à Mike, après sa perf à 12 contre Villeurbanne, il recommençait contre les Pongistes Lilots ! Cette fois le break était fait : 3-1 ! Et nos manchots allaient garder cette avance jusqu’au bout.

BREAKING NEWS N1 : Valentin n’est plus invaincu en R3 !
Le redoutable 11 (ancien 18) aura eu raison de notre leader en allant remporter cette bataille 12-10 à la belle après avoir sauvé 2 balles de matchs de Valentin ! Rageant !
MAIS en même temps, dans l’autre match qui opposait le 15 à Théo, c’est bien Theo qui prenait le dessus en l’emportant sur le même score : 12-10 à la belle, chapeau. Cela permettait de conserver ce mini break d’avance.
Derrière, Edwin se défaisait du 12 de la manière la plus régulière possible, c’est-à-dire en 3 sets secs : 11-5 11-5 11-5. Mike, adorateur de ces revêtements à picots (longs de préférence) se régalait contre le 14 mais, aux termes d’une belle haletante, s’inclinait 11-9.
5-3 pour le Rhône Sportif. 3 matchs perdus à la belle : 13-11, 12-10, 11-9. Le score aurait pu être sévère et l’on espérait ne pas nourrir de regrets à la fin du match.

Les doubles arrivaient et comme à notre habitude, nous nous reposions sur la doublette Val/Mike.
Impériale, elle gagnait contre Dupont et Dupont 3-1 pour apporter un 6e point à nos manchots.
En parallèle, Theo/Edwin étaient défaits sur le même score face à la “doublette forte” adverse.
6-4, le break était toujours là mais méfiance, les Pongistes Lilots ne lâchaient rien.

BREAKING NEWS N2 : Edwin n’est plus invaincu en R3, lui non plus !
Il perd le 15, 3-1 dans un match où il n’aura pas su se montrer autant agressif qu’à son habitude ni attaquer. Heureusement pour lui, Valentin gagnait le 14 sur le même score et le nul était assuré : 7-5 pour les Manchots !
Nous n’étions pas rassasiés et nous voulions cette victoire, synonyme d’un pas de plus précieux vers la montée en R2 ! Mike déjouait complètement face au 11 adverse qui aura réussi à gagner ses 3 matchs de l’après-midi. Le score était de 7-6 et tout reposait sur Théo. Serein, malgré la 3e manche qui commençait par un 9-0 contre lui, Théo achevait l’Isle d’Abeau en remportant brillamment sa 2e victoire.

C’était fait, les Manchots venaient de signer une 3e victoire à la suite et quelle victoire face aux favoris de la poule !!! 3/3 donc, 9pts sur 9 possibles qui nous permettent de partager la tête de la poule avec une équipe du Teil impressionnante (montante de PR également) puisqu’elle a réussi à s’imposer à Valence.
Le maintien est assuré, la première partie du contrat est remplie. Mais avons-nous envie de s’arrêter là ? Certainement pas !
Bravo à tous nos joueurs qui ont TOUS contribué à cette belle victoire, une victoire d’équipe.

LES GOURFOUS SNOBS, FESSES ROUGES COMME DU ST EMILION

Jeudi 19 octobre 2023, par WA.

Meilleur à la réception au bar qu’à la table, le trio qui avait arraché le maintien en D1 weekend s’est sèchement incliné 3 à 7 face à une équipe de faux gentils.

Au football, les supporteurs déçus quittent le stade avant la fin du match. Au Rhône Sportif, ils arrivent après. Il fallait voir la mine penaude et gênée de Tristan et Vincent, sur les coups de 21h55, quand espérant encourager les Gorfous snobs pour la fin de leur rencontre, ils assistaient au calme spectacle de tables qui se repliaient.

1h55, soit à peu près deux pintes en temporalité tristanesque, c’est en effet le temps qu’il a fallu pour que l’ASCE (l’Association Sportive des Claqueurs Expéditifs, probablement) ne dissémine les valeureux gorfous.

Pourtant, ce sont les manchots qui ouvraient le score, grâce à William, déjà 1/1 sur en D1 cette saison, 100 % de victoire, meilleure série en cours à ce stade. Derrière, dans un duel de claqueu.r.se.s, JP manquait d’apporter le second point, mais manquait trois balles de match. D’un commun accord, il sera désigné grand responsable de la défaite de l’équipe, avec un très piètre bilan de 1/3, quand Eric et William finiront avec un héroïque 1/3.

Il faut dire qu’en face, à part un 6 bien trop nerveux pour son propre bien, il y avait surtout deux 9 quasi intouchables, entre Laetitia, gauchère-claqueuse ultra mobile et aux angles démoniaques, et surtout Franck, adorable boule de bilboquet au toucher de balle surnaturel, capable d’enquiller avec un sourire gêné quinze (QUINZE) points d’affilée à JP. Les deux jouaient en outre d’une réussite qui confine au génie, enquillant les balles enroulées dans la bande, venues mourir au coin de table adverse, obligeant William à plusieurs vains plongeons de volley. Eric, pas davantage en réussite, signera tout de même une victoire poussive en cinq sets face à Fred, le 6. “Je n’ai jamais eu peur”, lâchera-t-il avec morgue.

NDLR : à ce moment précis, l’auteur fut pris d’une pulsion panique de cliquer sur le bouton “publier”, et toute une série d’évènements que nous tairons ici par pudeur ont fait que la fin de l’article restera à jamais dans les limbes de ses pensées. Vous ne saurez donc jamais qu’il a placé en double un smash coupé en le dédicaçant à Théo, qu’Eric accueille au St Emilion, ni que Vincent et Tristan ont au final plutôt bien rentabilisé leur passage à la salle.

LA R3 RESTE SUR SA LANCÉE EN REMPORTANT UNE DEUXIÈME VICTOIRE CONSECUTIVE !

Dimanche 8 octobre 2023, par EB.

Quel match ! Quelle ambiance !
Dans une rencontre équilibrée avec une fin haletante, ce sont nos manchots qui l’emportent sur le fil, 8-6 grâce à un point de Mike sur le dernier match face à de valeureux Villeurbannais !

Il ne pouvait y avoir d’équipe plus homogène que Villeurbanne sur le papier hier : quatre 12 qui se tenaient tous en une cinquantaine de points.

La première série de matchs voyaient les différents classements respectés : Valentin infligeant un 3-0 à son adversaire, Théo menant pourtant 2-1 et perdant le 4e set 14-12 contre l’ancien 15 était défait à la belle, Edwin gagnait 3-0 contre le redoutable picot-soft et Mike perdait 3-1.
Derrière, l’intensité montait clairement d’un cran, accompagnée du brouhaha que faisait l’équipe de D2 (CPMioland on précisera, ou Pierre parfois).

Valentin était une nouvelle fois expéditif en gagnant par trois sets secs mais Mike allait nous offrir la seconde belle (seulement) de la journée face à l’une de ses cibles favorites : le picot.
Menant 2 sets à 1, 7-3, il perdra ce match. Frustrant.

Théo, pas en grande forme et en manque de réussite ce samedi il faut le dire, perdait 3-0 pour son deuxième match. Quant à Edwin, il s’employait en 4 sets pour venir à bout de son second adversaire en remportant la dernière manche 16-14 ! (Vous verrez par la suite que ce score sera ridicule comparé au dernier match de Mike).

4-4 avant les doubles, égalité parfaite et tout est à faire dans ce match.
La doublette Mike/Val s’en sortait à merveille tandis que celle de Théo/Edwin s’inclinait largement.

Les 4 derniers matchs allaient être décisifs et l’atmosphère était irrespirable !
La stratégie de mettre Valentin et Edwin en position rapide s’avérait une nouvelle fois payante puisqu’ils allaient sortir vainqueurs (et invaincus : 6 matchs 6 victoires) de leur match, non pas sans mal et permettront aux manchots empereurs de faire le break en assurant à minima le match nul : 7-5 !
Théo s’accrochait, il savait que ce point était important mais il ne pourra rien face à Damien malgré la perte du premier set 14-12.
Toujours une maigre avance pour le Rhône Sportif mais la victoire n’était pas acquise pour autant.
C’est là que Mike nous sortait un match d’anthologie en allant signer une perf à +150pts pour nous apporter le point de la victoire !
En face, son adversaire avouera que “rien ne pouvait arriver à Mike, il était intouchable”.
Le premier set était à sens unique : 11-3.
Le deuxième était un peu plus épique mais c’est bien Mike qui en sortait vainqueur et assomait le villeurbannais : 22-20 ! Il faut dire que les sets en 21 manquaient à notre vétéran.
Cet ancien 15 ne se relèverait pas et Mike l’achevait à coup de “come on” pour porter le score à 8-6.

Félicitations à nos amis Villeurbannais pour leur combativité et leur sympathie. C’était une belle rencontre qui était indécise jusqu’aux derniers instants.
Certains joueurs adverses avouaient en toute honnêteté qu’ils jouaient la montée et qu’ils comptaient remporter cette bataille avec nos manchots.

En tout cas, deuxième victoire en autant de rencontres qui permet à cette équipe de partager la tête de la poule avec Le Teil (également montant de PR) et certainement l’Isle d’Abeau (descendant de R2) qui demeure l’équipe la plus solide pour espérer remonter dans sa division.

En parlant de l’Isle d’Abeau, ce seront nos prochains adversaires le 21 octobre prochain et il s’agira sans doute de l’équipe la plus coriace. Suffisant pour nous faire peur ? Il en faut plus ! L’appétit vient en mangeant et notre soif de victoire se fait de plus en plus grande.
Cette rencontre avec Villeurbanne permettrait d’affiner nos objectifs disions nous. Avec cette victoire, nos rêves de montée en R2 continuent de grandir.

LES MANCHOTS DE MAGELLAN PRENNENT LEURS AISES

Dimanche 24 septembre, par WA

Pour leur première en D2, dans un championnat qu’ils découvrent, Ju, Pierrot, Rayou et Willou ont aisément battu Valenc’in Pierre 14 à 4.

Les murs indiscrets de la banquise de Perrache se rappellent encore en riant de la prudence de Pierre, mi-septembre, quand la question d’un surclassement s’était imposée de manière inattendue. Passer directement en D2 ? « Pas certain que ce soit une très bonne idée », maugréait-il, « on a une équipe à construire et des jeux à consolider ».

Deux semaines plus tard, voilà que le manchot artisto-cycliste signe un brillant 3,5/4,5, seulement vaincu en quatre sets serrés par un 8 ancien 14. Ému après sa victoire inaugurale, « ma première depuis que j’ai repris le ping », celui qui est aussi 509 qu’une PlayStation 5 étiquetée par erreur à 90 € a survolé la matinée, épuisant ses adversaire de services soyeux et de démarrages léchés, les éblouissant de son toucher de balle et de sa variété.

Dans la voiture, celui qui voulait il y a encore peu passer la phase au chaud en D3 minorera la nette victoire 14-4 des manchots de Magellan, jugeant l’adversité – deux 500, une 550, un 850 – trop faible à ses yeux : le voilà, déjà, qui en veut plus.
C’est tout le paradoxe de la nouvelle équipe du Rhône Sportif, qui a peut-être déjà assuré le maintien dans une division qu’elle ne devait même pas jouer, ou alors pas tout de suite. Mais de la même manière que la soif vient en buvant, l’ambition vient en gagnant. Ce dimanche, et malgré la présence d’un gros 8, défenseur moderne bien au-dessus du lot, il se dégageait une vraie force collective, une vraie sérénité, au sein de ce quatuor homogène et complémentaire, qui n’aura laissé que deux sets aux petits classements face à eux, dans un gymnase où il fallait autant esquiver les blattes mortes que gérer des services mous. Ni l’un ni l’autre ont arrêté les manchots.

C’est la grande nouveauté, se félicitera Rayou : savoir gagner sans briller, imposer son jeu même face aux profils atypiques, comme un grand pylone bloqueur-claqueur, une pousseuse obstinée et un jeune timide lancé tout seul dans le championnat du Rhône du service le plus court.

Il a donc fallu gérer ses matchs, y compris en contre. Rayou, précis en remises et cogneur en coup droit ; Julien, intense et incisif ; et même William, aussi fourbe que désinvolte, ont fait respecter la logique du classement.

Plus encourageant encore, les deux doubles ont aisément surclassé leurs adversaires, Rayou-Pierrot en prenant la mesure en quatre sets du meilleur duo adverse, Ju et Willou en s’y prenant à deux pour offrir des points au 1000 à quatre jambes qui tentait de se déplacer en face.

La saison est lancée, et Pierre ne le conteste plus : les manchots de Magellan ont, pour l’instant, toute leur place en D2 – au moins.

LES EMPEREURS LANCENT PARFAITEMENT LEUR SAISON

Dimanche 24 septembre 2023, par EB.

Les manchots empereurs entament leur longue ascension du Mont Vinson de la plus belle des manières en allant gagner 9-5 chez, sans doute, le petit poucet de la poule. Il ne fallait pas sous-estimer cette équipe St Quentinoise qui a eu la particularité d’aligner une formation composée de 2 picots et 2 softs !

La stratégie de la nouvelle recrue, anticipant la stratégie adverse sur la position de leurs joueurs, était de mettre nos 2 joueurs “en forme” en position “rapide” pour finir le travail après les doubles et dans l’espoir que notre leader joue les trois meilleurs de l’équipe d’en face. Ce fut exactement le stratagème adverse et cela s’avéra payant.

Pourtant, nos adversaires du jour tentaient de nous déstabiliser quand Mike, avant même le début de la rencontre, se voyait refuser de manière catégorique (et un peu sèche) le fait de vouloir inverser les arbitres pour les deux premiers matchs, ayant l’habitude de pouvoir coaher Valentin. Le ton était donné.Cela n’empêchait pas Val, impérial comme toujours, de coller un 3-0 au leader adverse d’entrée ! Ni même à Théo de mener 2-0 devant l’autre picoteux de l’équipe.

Malheureusement, ce dernier se remettra dans le match petit à petit et notre trublion de l’équipe ne saura pas se remettre sur de bons rails pour terminer ce qu’il avait si bien commencé.

C’était au tour de la nouvelle recrue du Rhône Sportif de faire son entrée en lice pour son premier match sous ses nouvelles couleurs, lui qui portait le maillot d’un autre club il n’y a pas si longtemps encore et ce, pendant près de 20 ans. Pas dans le match, il concédait les deux premiers sets et semblait bien mal embarqué. Mais, au mental, il alla chercher sa victoire, serein, 11-9 à la belle pour amener le 2e point de l’équipe imité par Mike quelques minutes auparavant qui faisait face au 4e joueur de l’OSQ, un poil moins bien classé (890pts).
La deuxième fournée de match allait voir respecter les différentes hiérarchie : Valentin battait le second 13 quand Theo perdait contre le premier ; Edwin gagnait le 8 tandis que Mike perdait le 12.
5-3 avant les doubles, rien n’était fait et il fallait se méfier. La nouvelle paire Theo/Edwin s’en sortait bien puisque pour une première, ils allaient remporter la victoire 3-1 contre le “double fort” d’en face.
C’est alors que la doublette Val/Mike nous a offert le plus beau spectacle de la journée certainement : d’abord menés 2 sets à 1, ils arrachent l’égalisation aux points décisifs, 15-13. Encore plus fort : dans la manche finale, nos manchots sont alors menés 8-1 (photos à l’appui) mais réussissent à inverser la tendance pour recoller à 8-8 quelques minutes plus tard ! Ils iront même gagner le match, 12-10 à la belle, improbable ! 7-3 pour les visiteurs, les locaux étaient sonnés.

Il ne manquait qu’un tout petit point afin de rapporter la victoire sur notre chère banquise.
C’était chose faite après un match abouti de notre recrue sur le leader adverse : score sans appel de 3-0.
Val, en parallèle, avait un peu plus de mal à se défaire du 12 qui aura embêté pas mal de monde avec son jeu offensif. En effet, il réussit à embarquer notre Valentin national à la belle qui paraissait à l’agonie avant l’entame de cette manche decisive.

C’était sans compter sur un changement d’attitude venu d’ailleurs et des ressources insoupçonnées qui voyait notre leader mener dans la foulée 6-0 et qui scellera le sort de cette belle rencontre.
9-3 pour les Manchots, les 3pts étaient pour nous !

Les deux derniers matchs étaient bonus et allaient tourner en faveur des St Quentinois, à notre grand regret. Mike, voulant absolument jouer le plus de picots possible, ne se voyait affronter sa plus belle cible qu’à son dernier match. L’expérience faisait la différence et ce 13, ancien coéquipier oullinois pour Edwin, gagnait 3-0. De l’autre côté, pour la dernière rencontre du jour, Theo se mesurait au 8 mais se voyait surprendre en étant mené 2-0 ! Il accrochera un 4e set en remontant une avance de 9-3 mais c’était trop tard. Ce 4e joueur au soft puissant se remobilisait et finissait le job en l’emportant 3-1.
Seule petite ombre au tableau pour aujourd’hui.

VICTOIRE donc pour nos compatriotes qui débutent avec panache cette phase qui s’annonce tout de même compliquée dans cette poule très homogène. La rencontre du 7 octobre face à Villeurbanne permettra d’affiner les objectifs de notre équipe fanion pour la fin de la phase mais soyez prévenus, les Manchots de Perrache ne se laisseront pas faire !

LE LOUP S’INSTALLE SUR LA BANQUISE

Mercredi 28 juin 2023, par MW.

C’est avec joie que les Manchots de Perrache accueillent leur dernière recrue, un pas de plus dans l’ascension du mont Vinson !

A grands coups d’insinuations à peine voilées, les fidèles manchots auront eu raison du lien presqu’ombilical qu’entretenait Edwin B. avec son ancien club. “Sérieux, je viendrais bien chez vous, mais c’est pas si simple”, nous disait-il déjà il y a deux ans.

Il avait certes pris ses aises dans notre club, en tant qu’entraîneur d’abord, puis en tant qu’ami. Sans relâche, il distillait des conseils pour tenter de réhausser notre niveau de jeu, ce qui n’est pas si simple quand on considère le peu d’atouts morphologiques dont sont dotés les sphéniscidés. Pour le bonheur de certains, et pour le plus grand malheur du Président, il voyait d’un bon œil, voire même encourageait l’utilisation de plaques limite légales, dotés d’attributs picoteux en bout d’aile. Et pour cause : lui-même affectionne ce style de raquette, préférant s’en servir de manière chelou plutôt que de suivre les manuels.

Il aura mis un peu de temps à s’acclimater à la température du club, ses premières années d’entraînement étant ponctuées par des séances de “chaise” et autre “gainage”. La douleur est encore vive chez les plus anciens quand ils se remémorent ces instants de souffrance, et pour quoi faire en plus. Désormais plus tendre avec ses manchotins, il aura réellement participé à la dynamique positive qui plane au-dessus de nos becs depuis un an.

C’est donc fait, un manchot de plus, disons plutôt mi-loup mi-manchot pour l’instant. Ce n’est pas un aboutissement, mais plutôt le début d’une nouvelle aventure. Avec sa venue, les équipes sont désormais bien constituées, et prêtes à affronter le blizzard austral. On verra bien si le club pourra faire aussi l’année bien en terme de performances sportives que ce qu’il a montré cette dernière phase. En termes de bonne humeur à faire fondre la glace par contre, la pari paraît presque gagné.

TOMBER DE RIDEAU SUR LA BANQUISE

Mercredi 21 juin 2023, par WA.

Toujours menée, la doublette Valou-Théo s’est inclinée 2 à 3 en demi-finales de coupe du Rhône. C’est la fin de saison pour les manchots de Perrache.

« Sois gentil dans ton article », supplie Valentin L., et il est assez rare que le meilleur joueur du Rhône Sportif soit en position de quémander à la table. Mais ce soir, malgré un score final serré, les Manchots n’ont jamais été en mesure de mettre en difficulté leurs adversaires.

À qui la faute ? A Mike, blessé à l’épaule, forfait pour la deuxième année consécutive aux portes de la finale, suppléé par un Théo méritant ? À Enzo, jeune 16 fougueux au picot long versatile, bondissant et dévastateur ? À Valou, fébrile alors qu’il menait 2-1 face à ce même Enzo, avant de se perdre dans son jeu déstabilisant ? Ou encore à pas de chance, à l’image de ce double perdu en trois sets secs, dont un dernier marqué par l’insolence des carottes adverses – jusqu’à ce service donné gagnant à 9-9, que tout le monde a entendu rebondir sur la table, que tout le monde a vu s’échouer à plus de 30 centimètres de celle-ci, dans une hallucination collective encore irrésolue ?

Peut-être faut-il surtout applaudir la performance adverse, duo intergénérationnel de picoteux, l’un bedonnant, l’autre virevoltant, aussi complémentaires que déroutants en double, malgré quelques fusées artistiques de Théo.

Ne boudons pas non plus nos héros – champions du Rhône par équipe, encore victorieux dans un tournoi dimanche dernier. C’est le prestige des champions que de savoir, parfois, s’accorder une défaite. Certes ils rêvaient d’aurores boréales, pour le solstice d’été, et la nuit bien trop longue aura l’amertume persistante de la défaite. Mais ce n’est pas insulter le meilleur joueur du club, en dedans ce soir, à l’image de sa victoire finale poussive en cinq sets contre un 12, que de lui promettre que l’an prochain, les 16 virevoltants, il les battra.

LES GORFOUS HUPPÉS SAUVENT LEUR NID AVEC PANACHE

Jeudi 1er juin 2023, par WA.

Emmenés par un JP stratosphérique, la D1 week-end s’impose avec sérieux 7-3, face à leurs concurrents directs à la relégation, St Priest.

Il y a ce que le score dit : une victoire avec 70 % des matchs remportés, seulement deux belles disputées, l’impression flatteuse d’un écart conséquent.

Et puis il y a la vérité plus ambiguë du terrain, dans la salle rapide et moite de St Priest, où à 3-3 après six rencontres, la perspective de la descente en D2 et son glacial frisson commençait à parcourir l’échine de certains manchots peu sereins.

La faute à qui ? Certainement pas à JP, impérial tout de long, trois victoires et un double, des claques horizontales à vous épousseter une table bar, des blocs fusants à vous perforer un char russe, comme sur sa magnifique balle de match, à la belle, contre le claqueur quasi-8 d’en face, Gaby.

Pas vraiment la faute d’Eric, non plus, qui malgré une défaite inaugurale en quatre sets pleine de nonchalance face à ce même Gaby, a su jouer juste, démarrages bien sentis et blocs de bon aloi dans les rencontres suivantes.

Non, le problème venait plutôt de l’inhabituel William (A) du trinôme, qui remplaçait au pied levé un William (G) malade, non sans avoir apporté avec lui son légendaire mental de babybel oublié au soleil. « Je suis pétrifié », « Je joue coincé », « rien ne passe », « j’ai la trouille de vous coûter votre place », bégayait à plusieurs reprises l’intéressé, plus habitué à traiter une descente de bières qu’une descente de division. Son premier match, perdu en 5 sets face à un 6 bourrin et maladroit, est à montrer dans toutes les écoles de passivité : pas un seul démarrage ni attaque en cinq sets, une faculté à fondre dans le sol en cours d’échange, sans rien jalouser à la mobilité d’un appareil de péage. Un premier set perdu 7-11 après avoir mené 6-0 contre Gaby scellera la suite, et l’impression anxiogène que pour espérer arracher le nul, il faudrait que JP et Eric réunis gagnent plus de match que William A était décidé à en perdre ce soir, et cela faisait beaucoup.

C’est alors qu’Eric sortit sa plus belle action de la rencontre. Une magnifique claque de la bouche à bout portant. « De toute façon, ne t’inquiète pas, on a prévu que tu ferais 0 », dégage-t-il négligemment, tout en commençant à se préparer mentalement à disputer un double final décisif pour le maintien. Sans mesurer alors la portée de son incantation magique : soudain libéré d’un poids invisible, William ne perdrait plus un seul set sur les six suivants, double compris, et l’équipe empocherait les quatre rencontres suivantes.

Dans le sortilège, il faut aussi remercier St Priest, et son redoutable 9 cyclope, écarté de la feuille de match après s’être imprudemment brûlé tout seul en jouant pour une autre équipe, pour la même journée – côté manchots, Aurélien avait commis la même erreur. A la place du redoutable éborgné, Christophe, 680 de son état, capable de battre des 9 comme de rivaliser de prises d’initiatives autodestructrices. Il allait ce soir se saborder, et son équipe avec, multipliant les fautes directes contre JP, puis Eric, puis enfin William – qui au passage, s’était enfin réglé, multipliait les blocs gagnants, et ivre, passait deux attaques en trois sets.

Le premier et ô inespéré point de William acquis, JP lâchait un grand sourire confiant : « c’est bon ». Le rockeur grisonnant et le sexa claqueur se chargeaient de valider la victoire avec autorité dans leur dernier match.

L’ultime double, finalement sans enjeu, fut l’occasion pour la paire expérimentale William-JP d’apporter un petit écot supplémentaire au maintien pour le premier, de fracturer des bandes de filet, des coins de table et des genoux adverses à grands coups de fusils en plastique sphérique pour le second. Après trois sets âprement disputés, illuminés de quelques points surnaturels – une défense miraculeuse de William, une claque parallèle au filet dans un angle improbable par Gaby, et plusieurs comètes blanches signées JP – ce dernier propulsait un dernier astéroïde gagnant sur la première balle de match. 7-3, la messe était dite, l’équipe se maintenait, et William (A) pouvait rendre à William (G), le vrai, sa place sans trop culpabiliser, et le reste du trinôme trinquer l’esprit léger. JP, ce soir, était assuré de repasser 8.

Ne manquaient aux pensionnaires de D1 qu’un surnom pour fêter la fin de saison. « On n’a pas besoin de ça, nous on est sérieux », balayera mollement Eric avec snobisme, une quiche lorraine à la main. C’est vrai, ils sont snobs, et pas mauvais. Ce sont les gorfous huppés.

FLASH INFO : LES GORFOUS FOUS NE SERONT PAS EN D2

Jeudi 18 mai 2023, par RM.

Les rêves de montée s’arrêtent ce soir pour l’équipe de jeunes pongistes lyonnais.

Cela avait bien commencé avec la victoire non sans difficulté d’un Andy qui a mis du temps à rentrer dans cette rencontre (peut être parce qu’il n’avait pas joue depuis 2 mois qui sait ?), il s’impose en 4 sets.

Nathan quant à lui commence contre un « 5 » qui n’avait rien en commun avec cette espèce très répandue. Il arrive néanmoins à rentrer vite dans sa rencontre et à déstabiliser ce vieux papi pourtant bien en jambes et mobile, son jeu régulier lui permet de prendre le premier set avant de réveiller ce dernier qui fera beaucoup moins de fautes et variera un peu plus les effets.

Arrive le tour de notre Rayou en confiance (pas du tout) qui commence par le 7 de la soirée. Un 7 avec un soft (tiens tiens …) qui ne va pourtant pas bien déranger notre jeune compétiteur. Un jeu sans grand risque avec son soft mal utilisé, Rayou arrive à gratter le premier set grâce à des prises d’initiative. Le deuxième set sera marqué par pas moins de 6 carottes (oui 6 je déconne pas) avec quelques chambrages en face d’ailleurs. Rayou finit malheureusement par s’incliner en 5 sets (la spéciale Rayou qui perd tous ses 5 sets comme d’habitude) avec une phrase de l’adversaire :  « c’était la loterie j’ai gagne mais t’aurais pu gagner » merci Marcel c’était constructif ça !

Nathan s’impose ensuite 3-0 face au seul vrai 5 de la soiree qui avait néanmoins de très bon démarrages.

Andy ira lui perdre en 3 sets face au 7 qui l’a totalement gêné, Andy n’a pas su trouver la clé de ce match.

Rayou arrive ensuite face à Guy (un 5 actuel anciennement joueur en nationale 3). Et il n’y a eu aucun match, une taille jamais vue (même Aurélien était choqué, je pense sincèrement que personne ne taille aussi bien que lui au club) qui aura raison de Rayou et lui mettra même une bulle à un set (une première en competition…).

Nathan ira ensuite poser de sérieux problèmes au 7 , mais en craquant en fin de set a 3 reprises (12-10 x3).

Rayou saura se consoler avec le 5 sans grandes difficultés mais avec quelques erreurs de concentration.

Enfin pour les simples Andy s’impose de façon héroïque contre Guy, le picot d’Andy aura eu raison de la taille monumentale de Guy. Petite frayeur dans le 3ème set mais Andy saura se ressaisir dans le dernier en perdant pourtant 10-6.

Pour clôturer le bal et jouer le match nul, la paire Andy/Rayou n’aura meme pas eu le temps de jouer que le match était déjà fini pour aborder la 3ème mi-temps. Il aura manquer de l’entrainement, de l’expérience et de la communication à l’équipe qui n’y était décidément pas ce soir.

UNE PETITE PERF, DE GRANDS REGRETS

Mercredi 3 mai 2023, par WA.

Fébrile en double comme dans les points décisifs, la doublette Rayane-William s’est inclinée 1-4 en quarts de finale de coupe du Rhône.

« J’en ai marre qu’on me dise que je joue bien et de perdre. Je veux qu’on me dise que je joue moche et gagner », grognait Rayou, frustré et amer, après sa deuxième défaite 3-1 de la soirée, la deuxième face à des adversaires deux voire trois classements au-dessus. La deuxième, aussi, après laquelle son bourreau l’achevait en lui disant qu’il jouait bien mieux que son classement.

Il est vrai que sur le papier, le duo Rayou-Willou, 5 et 6 au coup d’envoi, ne partait pas favori face à Damien et Manu, un 7 en pleine progression et un autre quasi 8, rompu alors à affronter des 10-11, alors qu’Aurélien était mis au repos en vue du match de D1 de ce samedi.

L’écart n’a pourtant pas été si probant. Un William inhabituellement entreprenant s’est même adjugé au forceps le premier set face à Damien, qui l’avait battu en première phase (et Eric aussi en passant). Mais un trou d’air de 6 points à 5-1 au second set puis une imprenable carotte sur balle de défense l’empêchait de conclure, avant qu’il ne se démobilise dans les deux derniers sets, bras soudain figé, tétanisé par les défenses hautes de son adversaire, et perdre 1-3.

Rayou, lui, profitait de la fébrilité au démarrage de Manu, gros 7 au gros service mais irrégulier en poussette, pour gommer un mauvais départ et égaliser à 1 set partout et se retrouver à 9-9 au troisième set, avant de s’écrouler, trop entreprenant et trop maladroit, face à plus expérimenté.

Le double était l’occasion d’espérer, il fut au final le grand trou noir de la soirée. Malgré les encouragements patients de Mike, Franck, Aurélien et Yannick, en panne d’automatismes, Willou et Rayou ne parvenaient jamais à se régler, attaquaient les balles à couper et coupaient les balles à attaquer, et cédaient en trois petits sets, sur une faute de service d’un William de plus en plus maussade. La messe était dite : les demi étaient inaccessibles.

Pour l’honneur, et bien coaché par Mike, Willou se ressaisissait en quatre sets face à Manu, dans un duel de serveurs qui finissait par tourner à l’avantage du mi-long magique, auteur de quelques retours flottants hideux à vous dégoûter un adversaire, et vous faire vomir un Simon, heureusement absent face à l’atroce spectacle.

Ne restait plus qu’un match, pour du beurre. Tendu et grincheux, Rayou passait à côté de ses deux premiers sets face à Damien, attaquant ultra mobile, régulier et endurant, avant d’enfin lâcher les chevaux dans le troisième et le quatrième, offrant de grandes défenses romantiques en attaques débridées, et quelques échanges de très haute volée. Le niveau s’était sérieusement élevé, et l’ambiance avec. À 10-8, service à suivre, il avait l’occasion de recoller à deux sets partout, et espérer conclure sur une perf très attendue. En vain : la quatrième manche lui échappait 11-13. Si près, si loin. Les manchots ne verront pas les demies, mais avec un peu plus de réussite et de sang-froid, elles ne paraissaient pas si inaccessibles.

LES MANCHOTS CHELOUS FILENT EN QUART

Jeudi 27 avril 2023, par WA.

À l’issue d’une rencontre décousue, et non sans une certaine réussite, Aurélien M et William A se sont débarrassés du double de Monqui Pong, 3-2, en huitième de finale de coupe du Rhône -1500.

À quoi se joue l’issue d’un match de ping-pong ? À l’ordre des matchs, à la chance, à la soif ? Sans doute un peu de tout cela.

Jeudi 29 mai, Aurélien M. et William A. se sont qualifiés 3 à 2 face au double constitué d’Alessandro, ex 7 au jeu poisseux redevenu 5, et Mehdi, ancien 11 miraculé d’un accident domestique, qui vivote à 7, duo qui avait fait la misère à la cousinade Jérôme-Tristan en poule. Le Rhône Sportif s’est donc vengé, dans un match qu’il aurait pu tout aussi bien perdre, avec un peu moins de réussite.

Dès le premier match, Alessandro et ses poussettes revers endormaient un William A déjà fort peu réveillé, avant que ce dernier ne se rappelle que son atroce double picot l’autorisait en fait à attaquer. Désarçonné par ses démarrages revers mollassons et ses carottes coup droit insolentes, Alessandro s’inclinait, furieux, 3 à 1. Après coup, il expliquera s’être préparé psychologiquement à jouer Aurélien en premier.

Mais Aurélien jouait en second. Face à Mehdi, attaquant timoré, à qui il avait prêté une raquette après que ce dernier ait cassé la sienne à l’entraînement. Inhabituellement crispé, à l’image de ses nombreuses remises du doigt et ses services ratés, Aurélien devait s’en remettre à la fébrilité de Mehdi avec sa raquette d’emprunt et deux honteuses tranches façon Hertha pour s’imposer 11-9 à la belle.

Le double était déjà décisif. Aurélien M., toujours crispé, alternait le meilleur – services gagnants – et le pire – balles de penalty pour Mehdi. Mais William A, pour une fois, se rappelait de l’utilité de son soft, et nettoyait à plusieurs reprises la toile d’araignée au coin de la table adverse – non sans quelques carottes (vous a-t-on dit qu’on en a eues ?). A l’exception d’un passage à vide au début du premier et au troisième set, les manchots chelous s’imposaient relativement aisément 3-1.

Désormais qualifiés, le temps des quasi-frissons débutait. Sans le moindre égard pour toutes les règles en vigueur en matière de conjuration de la poisse, William A. proclamait déjà la qualification à Rayane, le trio du duo. Dans la foulée, Aurélien M., terrifié par sa bête noire Alessandro, au jeu plus mou encore que le sien, se liquéfiait en trois sets pour finir sur une contre, tandis que William A., partagé entre le peu d’enjeu d’un cinquième match face à un mieux classé pas bien impressionnant, trop passif pour l’intéresser, et un gros début de soif, balançait son match en quatre sets et autant d’attaques claquées tantôt dans le coin victorieux, tantôt dans le faux plafond – c’est à dire que le cubi se réchauffait, il s’agissait de finir, quand même.

La fin eut été très certainement différente, dissertaient Alessandro et Mehdi, s’ils avaient entamé les matchs dans un autre ordre ; si la chance avait été de leur côté ; s’ils avaient conclu quand ils étaient en position de le faire. La vérité est qu’ils avaient parfaitement raison, mais que le Rhône Sportif, sublime d’indifférence, était déjà fort occupé à finir ce délicieux cubi pour fêter cette qualification acquise avec du sang froid, un peu, et un délicieux bœuf bourguignon de carottes, surtout.

LES GORFOUS PASSENT À CÔTÉ DU COUP PARFAIT

Mardi 25 avril 2023, par WA.

Opposés à Gerland, les bébés manchots Aurélien, Julien et William arrachent le match nul face aux favoris de la poule. Malgré tout, la D2 s’éloigne.

Entre fierté et regrets. Les Gorfous fous sont allés décrocher un beau match nul face à Gerland et son redoutable 11, épaulé d’un quasi 7 et un 5 montant, en quatrième journée de D3 semaine, mais a cru pouvoir faire mieux encore, alors que le Rhône menait 4 victoires à 3. C’était avant que son vice-capitaine, William A., fasse ce qu’il sait faire de mieux : se faire pipi dessus.

Le tournant de la rencontre aura probablement été ce match homérique, digne d’un troisième tour de Roland-Garros, perdu 13-15 à la belle après avoir été mené 4-10 par Olivier, son habituel partenaire d’échange à Gerland, quinqua défenseur et 5 en pleine ascension, après d’interminables échanges en chops. Qu’il aurait certainement été possible avec un soft dans le coup droit, et, surtout, la bonne idée de l’utiliser.

Derrière, le double Aurélien-William, inhabituellement fébrile, perdait en quatre sets, perdu dans de trop nombreux mauvais choix et fautes techniques. Il faut dire qu’en face jouait un 6 ultra mobile, Pierre, et surtout Michel, 11, ancien 15, au coup droit plus proche d’un point de ponctuation. Imprenable, il finit avec 4 victoires. Gerland passait devant, 5-4.

Des satisfactions, il y en eut toutefois de nombreuses coté Rhône jusque là. À commencer par Julien B, qui s’est vengé de Pierre – qui l’avait battu avec morgue en première phase – et perfé du même coup à quasi 7, en cinq sets, après avoir sauvé deux balles de match avec sang-froid. Le fougueux toppeur repart même avec deux très belles victoires, puisque lui n’a pas eu peur de mettre des bastos à Olivier le quinqua défenseur.

Contrat rempli pour Aurélien également, qui a écœuré ses adversaires du jour à coup de remises molles, et repart avec 2/3 en individuel, dont un set pris au 11.

Pas assez pour la victoire finale, donc mais un peu de satisfaction, quand même. Dans la pénombre d’une salle de Gerland à moitié éteinte, et à l’issu d’un calendrier chamboulé, la rencontre ultime entre William et Pierre, qui avait goulûment pris de haut les gorfous fous en première phase, s’est achevée de manière imprévisible sur une victoire en cinq sets du grand échalas auteur de ces lignes, et, surtout, un 0/3 conclu d’un jet de raquette rageur dudit Pierre hautain. Score final, 5-5, juste avant l’extinction des feux. Sans doute pas assez pour la montée en D2, mais au moins, ce soir, certains à Gerland ont a appris à regarder Perrache avec respect.

UN GRAND HUIT D’ÉMOTIONS, ET DEUX MANCHOTS DANS LE DERNIER CARRÉ

Mercredi 12 avril 2023, par WA.

À l’issue d’une rencontre aussi atypique qu’indécise, la doublette impériale composée de Mike et Val s’est qualifiée (3-2) pour les demi-finales de la coupe du Rhône.

« Je savais qu’il suffisait qu’on breake le service de Mike, et on avait gagné », confie Corentin Bert, 19 désinvolte, imbattable en stratégie, un peu moins en application. Car il fallait un peu plus que la seule idée de le faire, ce mercredi 12 avril à la Sous-les-voûtes Arena, pour réussir à breaker le rasqual blanc du Rhône Sportif.

Certes, Mike a bien perdu un match, 1-3, face à ce même 19, mais avec les honneurs, et ce sourire carnassier qui accompagne ses services assassins. Il fallait le voir étaler ses grandes dents encore juteuses du sang de l’adversaire, dans le tie-break du second set, après avoir écarté trois balles de set successives d’un service gagnant déstabilisant. Il cédera finalement 14-16, la nageoire haute et les canines acérées.

Carnassier, Valentin Le Fur l’était beaucoup moins, à l’image de son poussif et anxiogène match contre Maé, 9 claqueuse, remporté à la belle, après un festival de fautes directes, de mauvais choix et de râles d’agacement. Et ce malgré les encouragements discrets mais permanents du public manchot, au son des intemporels « Allez RS ! » de Dom, des clappements de mains convulsifs d’un grand escogriffe aphone, puis bientôt, d’un président inhabituellement sobre.

À ce jeu du grand écart, personne ne concéda de contre, ni un 19 face à un 12, ni un 15 face à une 9, et il appartenait au double de départager les deux équipes, dans ce qui ressemblait sur le papier, enfin, à un match équilibré. Las. C’était ignorer la série d’invincibilité en cours de la paire White-Le Fur, sa complémentarité, les claques de l’un et les services renard de l’autre. Ils ont bien concédé un trou d’air au troisième set, et le set avec. Mais pour les battre, « il aurait suffi de breaker Mike », reconnaîtra Corentin Bert. Sauf qu’il y a des jours, comme ça, et ils sont un peu trop fréquents, où on ne breake pas Mike comme ça. Ce soir, les Manchots sont en demi, et les services de Mike aussi.

LES MAÎTRES MANCHOTS REMPORTENT LE DUEL FRAT-ICIDE

Mercredi 8 février 2023, par WA.

Les no 1 et 2 du Rhône Sportif ont brillamment remporté leur deuxième match de phase de poule, 4-1, face à la doublette emmenée par leur coach et futur partenaire, Edwin L.

« Je préfère perdre des points contre vous, mais quand même, ça fait chier », tente de décolérer l’entraîneur des Manchots de Perrache, penaud après sa double défaite face à ses propres ouailles. « De toute façon je devais changer de plaque », ajoute-t-il le regard noir, après avoir arraché sa plaque.

Face à lui, ses disciples sphénisciformes n’ont pas fait de sentiments, à l’image de Valentin, (manchot) impérial durant toute la rencontre – un seul set perdu en trois matchs, et des retours smashés improbables depuis les bâches.

Du suspense, il y en eut, pourtant, surtout lors des matchs de Mike, tous deux achevés en cinq sets. Un premier perdu malgré deux manches d’avance face à un autre Mike, ancien 17 au picot vicieux et patient ; un second remporté à la force du bec face à un Edwin ô habituellement tendu et nerveux.

A l’exception d’un premier set perdu face au coach arctique, Valentin n’a jamais semblé pouvoir perdre face à quiconque ce soir, et a dégouté ses adversaires à grands renforts de tops frappés à l’angle improbable et de revers portés à la diabolique précision.

Aux côtés de la machine lefuresque, Mike se montra plus inconstant, plus imprévisible, plus romantique, aussi, peut-être, alternant entre grands coups droits brassant l’air et démarrages en velours. Inconstant, le binational n’a cessé de s’encourager dans la langue de Shakespeare, et remporté plusieurs manches à coups de « Come on » sonores, autant qu’il y en a perdu en multipliant les tranches comme un jambon Hertha sous cellophane – dont deux dans le crâne de son innocent adversaire homonyme, en vain.

À 1-1 partout, les manchots auraient pu douter, mais il n’en fut rien. Le double arctique s’est en effet imposé avec autorité 3-0, dont un set remporté sèchement 11-2, porté par une Banquise Arena en feu grâce à une affluence record de quatre spectateurs, dont s’élevaient des chants enflammés – comme le nouvel hymne, encore très expérimental, « nous sommes les manchots, o-o-o, nous allons gagner, é-é-é, par onze à zéro, o-o-o, on paiera notre tournée, é-é-é, et y aura pas beaucoup d’eau, o-o-o ».

Il a toutefois fallu attendre le choc des dentifrices ultra-bright pour que Mr White ne batte en cinq sets M. Blanc, offrant aux Manchots de Perrache le point de la victoire. Valentin, froid comme le destin, s’est chargé d’achever le pauvre Mike oullinois en trois sets à sens uniques. « Il est chaud », reconnaîtra son adversaire impuissant.

Cette victoire fratricide offre désormais une voie royale vers les quarts de finale au duo perrachois. Mais ce soir, Valentin l’assumait volontiers en zone mixte avant le match, « l’enjeu c’est plus que ça ». Défait par deux de ses ouailles, Edwin, que le Rhône Sportif a placé sur sa liste des transferts depuis de longs mois, n’a plus de doute à avoir. Il le sait, et lui même le mettait subtilement en scène sur WhatsApp, son avenir passe désormais, en 2023, par la Manchots Arena.

LE RHÔNE SPORTIF A FAILLI Y CROIRE (UN PEU, ET PAS LONGTEMPS)

Dimanche 27 novembre 2022, par WA.

L’équipe week-end 2 a entrevu l’espoir d’un nul, dimanche 27 novembre, avant de logiquement céder face au leader de leur poule de PR, Corbas.

« Si Dom l’emporte, ça fait combien ? 4 ? 5 ? » Dans les travées du gymnase de Corbas, Yannick et William A. sortent les calculatrices. Alors que leur capitaine Aurélien leur avait promis une mission « suicide squad » face au numéro 1 de la poule, promis à la montée, voilà que les manchots se mettent à rêver à un improbable exploit.

Les deux paires de double manchottes viennent de remporter leur rencontre, dont un authentique petit exploit d’Auréliam face à un surdoué d’une dizaine d’années, quasi déjà 9, et un expérimenté douze, écœurés en cinq set par les services imprévisibles d’Aurélien et les remises claquées plongeantes de William A. « Ils m’ont impressionné », lâchera Anthony, 12 dépité mais bon joueur, à l’arbitre. Dans la foulée, Yannick éparpille à coups de claques revers létales un 7 à picot trop passif pour être dangereux, tandis que Dom mène 2 sets à 0 face à ce même Anthony. L’espoir, dans ses habits de lumière, semble se présenter à la porte.

Las, le vétéran de l’équipe perd finalement son match à la belle, et les manchots de Perrache ne remporteront finalement plus le moindre point, malgré une nouvelle rencontre menée 2-0 par Aurélien face au jeune prodige Axel, en larmes à deux points de la défaite, avant de renverser la situation avec flamboyance.

Le reste de la rencontre fut une formalité administrative, à l’image du dernier match disputé à l’impro totale avec son double picot barbe à papa-Pokémon par William A – encore furieux d’avoir vendangé trois balles de match dont un service directement dehors contre Yves, 7 très prenable.

Aurélien, victorieux tôt dans le match contre ce même 7, sauvera quelque peu l’honneur, tandis que Dom, après une quatrième défaite dont trois en cinq sets et deux en menant deux-zéro, expliquera de manière fort didactique à l’auteur de ces lignes comment métaphoriquement baiser le cul de Fanny, via une image Internet sur smartphone.

Les manchots de Perrache se dirigent tout droit vers la descente, mais tout n’est pas noir pour autant : la banquise s’est enrichie d’une petite Cécile, qui entre deux tétées fort méritées, aura charge à faire pour rapidement prendre sa licence et redresser les résultats de l’équipe.

LES MANCHOUNETS N’ONT PAS TROUVÉ LA CLÉ

Mercredi 23 novembre 2022, par WA.

L’équipe semaine 2 du Rhône Sportif s’incline 2-8 dans un match qu’elle n’a jamais maîtrisé, même d’un point de vue linguistique.

Peut-on parler de défaite à domicile, quand on n’arrive pas à rentrer dans sa propre salle ? Pour son second match, la jeune équipe des Manchounets de Perrache s’est inclinée sèchement 2 points à 8 face à Albigny, dans la seconde journée de D3.

Les visiteurs comme l’équipe accueillante ont dû attendre 45 minutes, et la venue quasi simultanée de JP, Aurélien et Franck (dont l’un a fait près d’une heure de route pour donner, à tort, son jeu de clés de voiture, mais nous tairons son nom) pour pouvoir accéder au Macarena de Derrière-les-Voûtes.

Mais entrer dans sa salle et entrer dans son match sont encore deux choses différentes. Pour sa première en compétition, Julien B. n’a pas démérité, arrachant un set à un faux 5 aux airs de 7, sans concrétiser ses bonnes dispositions par une victoire, tandis que Rayounet a arrosé trois matchs durant les filets de topounets mignonnounets mais fort trop court-ounets.

La lumière est finalement venue de Andy, qui en toute décontraction, a perforé deux de ses trois adversaires, dont une perf à 6, en les égarant dans son jeu combi tellement atypique, que lui-même semblait parfois oublier qu’il jouait avec un picot.

Le double final s’est conclu par une défaite 1-3 de la paire Rayoundy, trop fébrile dans les points décisifs.

Malgré la défaite, les Manchounets peuvent se satisfaire de quelques motifs d’espoir notables : le houmous à la betterave d’El Bouchtrouïnho William A. est comestible, le pichet de rouge sommeillait à l’abri, et selon certaines sources indiscrètes, un certain retraité nommé F.D. aurait tapé quelques balles (certes avec un mi-long), et poussé la luxure jusqu’à participer à un double jusqu’à l’heure où la nuit ne compte plus les verres. L’histoire ne dit pas si requinqué par sa victoire nocturne arrachée de haute lutte contre la paire Andiam et son double picot fort peu à jeun en porte-plume, il reprendra une licence ; ce serait, de loin, la plus belle des victoires pour les Manchounets.

MANCHOTS MAIS LA TÊTE HAUTE

Dimanche 13 novembre 2022, par WA.

Pour sa première à domicile avec son nouveau maillot, le Rhône Sportif s’est incliné avec les honneurs (5-9) face au leader de la poule, Dieulefit.

« Dis-donc, il joue bien ton pote ». Léo, entraîneur vagabond et 16 encore invaincu cette saison, lâche une petite moue admirative, en désignant au loin El Presidente. Sait-il alors que Franck D. bouillonne de rage ? Le topeur fou a d’abord marché sur un nuage, baladant son adversaire pourtant six classements au-dessus de lui, à grands renforts de démarrages saucés et de claques abruptes dans les coins, et s’est même adjugé fort logiquement le premier set, 11-9. Puis, le seize a seizé, de services vicelards illisibles en remises épuisantes, éparpillant l’encaisseur de chèques du Rhône Sportif 11-2. De match, il n’y en eut désormais plus, non que Léo fut soudain intouchable, mais parce que le président s’en était soudain convaincu. Après deux sets à distribuer les claques dans le filet comme des maillots un mardi à 19h45, Kiki a laissé le 16 offrir à Dieulefit un nouveau point. Un match à l’image de l’affrontement entre les deux équipes : un bras de fer déséquilibré sur le papier (presque 14 de moyenne d’un côté contre 11 de l’autre), mais qui s’est avéré bien plus disputé que prévu.

À l’image de Théo D., survolté. Le manchot danseur de claquettes signe un beau 2 sur 3, avec une perf contre un 13, et une rencontre dominée de la tête et des épaules contre un 10 plus intéressé par la température de l’eau du robinet que par les questions de tennis de table.

2 sur 3, c’est aussi le bilan du leader de l’équipe, Val-Entin, qui a su rebondir après une défaite contre un 13 intraitable en défense, pour arracher aux forceps l’ultime point des manchots. Au final, le Rhône Sportif pourra regretter d’être passé à côté des deux doubles, malgré de nets écarts pour la paire de rotateurs-sauceurs Théo-Franck, jamais concrétisés en sets remportés.

Le Rhône repart de cette rencontre plein de promesses pour l’avenir : à défaut d’avoir scoré, Mike a repris le chemin et adopté une moustache de compétition ; Va-Lentin fait un fort bon houmous ; Théo est secrètement et inconsciemment tombé amoureux d’une raquette double mi-long, les douches de la salle ont manifestement davantage plu que les robinets, le président a réussi à résister à l’appel de la bière, et – comme un subtil relais, un encouragement ninja, un ahou aphone qui chevauche la nuit et le lendemain résonne – il reste du cubi de Syrah pour la 2.

PR : LE RS ENCHAÎNE AVEC LA MANIÈRE, SON PRÉSIDENT FAIT LE SHOW

Dimanche 27 mars 2022, par WA.

L’annexe pongiste des Vieux Garçons s’est imposée 11-7 face à St Bonnet de Mûre.

« Merci pour très bon coaching, les gars ». À peine la main de son adversaire serrée, le héros du joueur, Franckie la malice, se tournait comme à son habitude vers les autres. Durant toute la partie, celui qui a offert au RS le point nécessaire pour assurer la victoire (11-7 score final), n’eut de cesse de remercier ses partenaires comme de féliciter son opposant à chaque remise inattendue. Pourtant, c’est bien lui qui a brillé, avec un 4,5 impeccable sur le plan statistique, et surtout un jeu plein d’initiatives, de panache et d’arabesques. Celui que d’aucuns surnomment Dr. Virgule et Mr Rage revenait pourtant de trois semaines d’inactivité, après une rupture des ligaments du moral gauche (et, se murmure-t-il, quelques bières de trop de la veille). Mais rien n’y a paru : solide sur ses appuis, agressif et créatif, il a pris à la gorge son adversaire, un défenseur aussi mobile et têtu qu’un parcmètre, l’écœurant de démarrages incisifs autant que d’enturbaneries non homologuées (mais fort jolies à voir). Jusqu’à donner quelques points sur des prises d’initiative kamikazes, ainsi de cet étonnant smash sur un pied, moitié à genou, épaules au niveau de la table, en guise de défense (le juge slovène a mis 9.8/10). On l’a entendu alors murmurer « Arrête de faire ce que tu ne sais pas faire ». Deux coups plus tard, il tentait un service bombe en no look.

Cette belle victoire concrétisait les trois points ramenés juste avant par le pitbull de la petite balle en celluloïd. Tête rentrée dans les épaules et regard volontaire, Elliot n’a guère laissé de chance à l’antitopette qui lui faisait face, jusqu’à conclure par une claque foudroyante sur balle de match à 10-9, parce que c’est pas tout ça, mais c’était l’heure d’aller à la douche quand même. Un « ahou » conquérant s’est alors élevé des tribunes.

De son côté, le remplaçant du jour, William G, dit Double Face, a assuré le spectacle avec deux matchs en cinq sets et une perf contre un 10 à la clé. Et presque deux, si le claqueur fou avait réussi à convertir ses deux balles de match dans l’avant-dernière rencontre, un duel de service-reception aussi indécis qu’irrespirable.

Pendant ce temps, « Pete Sampras ou Vin Diesel », comme l’a très ouvertement surnommé Elliot, a distribué les coups de fusil en revers sans toutefois réussir à ajuster ses démarrages coup droit. Julien repart toutefois de la rencontre avec un honorable 0,5, qui, rappelons-le, est un excellent score, comme il en a été collectivement convenu et merci de ne pas revenir dessus. Pete Diesel ayant par ailleurs offert le point de la victoire lors de la précédente journée, il est attendu que les ultras du Rhône Sportif ne lui en tiennent pas rigueur. En tout cas, Théo, qui constituait à lui seul 50 % des tribunes, n’a jamais sifflé son coéquipier, ce qui est bon signe.

Lors de la prochaine journée, le Rhône Sportif affrontera une équipe qui joue probablement au tennis de table.

(de notre envoyé spécial dans le gymnase où on sait pas trop comment qu’on arrête la clim’)

LA BONNE AFFAIRE DU RHÔNE SPORTIF

Dimanche 13 mars 2022, par WA.

La PR du club de sous-les-voûtes s’impose 10-8 face à St-Genis-Laval et assure quasiment son maintien.

« Et le tout alors que j’étais dans un mauvais jour ! » Sur les coups de 13h, Julien C, dit le McEnroe de la petite balle pour son bandana et son revers tranchant, vient d’offrir le point de la victoire au Rhône Sportif après un combat en cinq manches aussi indécis qu’étouffant, mais un dernier set enfin maîtrisé et tranchant. Un match à l’image de celui des rhodaniens, jamais menés durant toute la matinée, mais qui n’ont jamais réussi à se détacher nettement, face à des Saintgenois accrocheurs.

La différence est finalement venue des deux doubles, remportés avec autorité par le club présidé par Franck Duvillard (forfait pour cause d’indigestion de pintes de blanche).

Théo, le Fred Astaire de la petite balle en celluloïde, a notamment été impérial, entre démarrages soyeux et angles improbables. Seul lyonnais à avoir réussi à battre le meilleur joueur saintgenois, un 10 au picot relou sa mère, il marque également le point décisif dans la cinquième manche du second double, permettant au Rhône Sportif de prendre deux points d’écarts. Et ce malgré la présence à ses côtés de William A., dit le Scooby-Doo désarticulé, dont le principal fait d’arme ce dimanche aura été de perdre une 7 imperdable, et boire une bière sans la renverser.

Le match a par ailleurs été marqué par la victoire par abandon de Simon le Bouddha du Tibhar. Après avoir partagé ses conseils de yogi en matière de respiration ventrale antistress et sourire autothérapeutique, le vétéran de l’équipe a réussi à pousser son adverse à exploser sa raquette de rage en plein match. Son air gêné que barrait un discret sourire en coin cachait mal la satisfaction du plan accompli.

Pour fêter cette belle victoire, Julien prévoyait de s’acheter une imprimante laser. Au prochain match, les sous-les-voutistes affronteront une équipe dont j’ignore l’identité, mais qui joue probablement au tennis de table.

(W.A., envoyé spécial et touriste à St Genis Laval)

DÉFAITE FRUSTRANTE POUR LE RHÔNE SPORTIF EN COUPE DU RHÔNE

Mercredi 26 janvier 2022, par WA.

La doublette Val-Mike s’incline 2 à 3 après un match très indécis.

« Aucun plaisir à jouer cette partie ». En zone mixte, un sandwich aux rillettes de foie d’un animal non identifié en bouche, Mike ne cache pas sa frustration après sa défaite sur le fil, 9-11 dans le cinquième set, dans une enceinte du Sous-la-gare Arena Stadium tétanisée par le suspense, face à un faux 10 mais vrai irascible. Le gaucher au revers de velours n’a jamais pu imposer son jeu face à un adversaire nerveux et irrégulier, mais létal en coup droit claqué, et qui a fini par régler sa mire sur les services vicelards du local. Le RSTT s’incline ainsi trois victoires à deux après avoir pourtant basculé en tête après un double maîtrisé. Dans le quatrième match, Val, dit le Ma Lin de Perrache, s’est également incliné en cinq sets, après avoir repoussé une balle de match dans le quatrième, face à 13 au soft fort peu conventionnel, et malgré quelques attaques placées à mi-distance de fort belle facture. « De toute façon les deux faisaient des services camping », grincera Mike une dernière fois en se resservant de cette excellente bière au piment, grand succès auprès des deux pom pom boys venus encourager leur équipe, et pas malheureux d’avoir fait le déplacement malgré le froid. Selon le bruit qui courait aux abords du stade, l’un d’eux doit trois bières à l’autre.